Dans la patience… 
Patience, voilà un premier terme susceptible de nous apprendre un peu de l’œuvre de ce peintre au parcours singulier. Il n’a jamais pensé vivre de son art mais s’est adonné pendant plus de soixante années à sa passion de la peinture.

Patience pour peindre, chaque matin, reprendre la même toile parfois dix, vingt fois, jusqu’à l’équilibre du moment entre couleurs, formes, lumière, entre ce qui est caché et pourra se révéler.
Patience pour entrer dans sa peinture, prendre le temps de la recevoir et la laisser s’exprimer en chacun.

Méditation…
Gilbert Garcia est attiré par la matière : la terre, les volumes, le relief, les ombres. On retrouve chez lui cette profondeur et ces silences qui invitent à méditer. Les motifs sont suggérés, présents, apparaissent et disparaissent.

Technique…
C’est avec l’envie de vivre de l’intérieur les paysages de sa vie qu’il a pris ses pinceaux. Figuratif à ses débuts, Gilbert Garcia a travaillé plusieurs techniques, passant de l’aquarelle à l’encre de Chine avec une prédilection pour la peinture à l’huile.
Il ne peint plus des paysages mais des souvenirs. Souvenirs de voyages, d’ensembles architecturaux, on retrouve logique et rigueur dans ses dernières productions, une cohérence dans les choix de couleurs et de points d’équilibre qui à force de travail font ressortir un motif, une émotion.

Du « travail » à la recherche…
Une recherche permanente, presque obsessionnelle, lui a permis d’approfondir ses connaissances, de développer sa propre vision de la peinture. Il parlait souvent de son travail, se disait artisan peintre, on parlerait plutôt d’un scientifique de l’art, inlassablement entraîné vers de nouveaux projets, nourris de ses travaux, lectures et rencontres.